Histoire de …

La naissance d’un chapeau … Du mouton à votre tête, les étapes de création

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… La fête des Catherinette (25 novembre)

C’est, dans la tradition populaire, une journée dédiée aux femmes célibataires de plus de 25 ans.

En France, la fête était l’occasion pour les femmes célibataires de prier pour avoir un mari. On les appelait « Catherinettes ».

Avant 25 ans : « Donnez-moi, Seigneur, un mari de bon lieu ! Qu’il soit doux, opulent, libéral et agréable ! ».

Après 25 ans : « Seigneur, un qui soit supportable, ou qui, parmi le monde, au moins puisse passer ! ».

Après 30 ans : « Un tel qu’il te plaira Seigneur, je m’en contente ! 

Les catherinettes étaient fêtées le 25 novembre, jour de la sainte Catherine d’Alexandrie, vierge et martyre, patronne des jeunes filles.

Cette coutume, à travers laquelle les jeunes filles faisaient des vœux pour un prompt mariage, consistait en la confection d’un chapeau.

Les couleurs traditionnelles du chapeau sont jaune et vert, deux couleurs ne s’accordant pas.

Des confréries de jeunes filles vénéraient la sainte et avaient le privilège de s’occuper de sa statue, qu’elles coiffaient lors d’une cérémonie chaque 25 novembre. Celles qui se mariaient quittaient la confrérie et laissaient aux autres le soin de « coiffer sainte Catherine ».

Autrefois, Sainte Catherine et Saint Nicolas protégeaient les célibataires afin de prévenir tout attouchement personnel.

Les hommes célibataires étaient plus rares à participer, mais lorsqu’ils ne s’en remettaient pas à l’intercession de Saint-Nicolas (fêté le 6 décembre) et qu’ils se joignaient à la Sainte-Catherine ils étaient alors appelés « roi de la Sainte-Catherine ».

… Avant l’étoffe, il y a eu le fil

Il y a près de 20 000 ans, l’homme à découvert qu’en tordant plusieurs fibres entre-elles il pouvait réaliser un fil solide. La torsion créer avec les doigts est toutefois instable, il a donc fallu créer les outils permettant de fabriquer un fils solide.

Le premier outil de filage est un simple bout de bois avec un crochet ; il suffit de rouler la branche sur la cuisse pour créer la torsion et l’on stock le fil en l’enroulant sur la branche.

Dans l’Antiquité, l’idée est née de fixer sur la branche, un poids faisant office de volant d’inertie lors de la rotation. Ce poids, fixé au bas de ce que l’on nomme fuseau, s’appelle la fusaïole et il varie selon les fibres que l’on souhaite filer. Le fuseau est resté l’outil de filage courant en occident jusqu’au 20ème siècle.

Au 13ème siècle, le fuseau est remplacé dans plusieurs régions par le rouet actionné au moyen d’une manivelle. En Europe, l’usage du rouet se généralise à la fin du 15ème siècle.

Le rouet se compose d’une roue actionnée par une manivelle ou par pédale. La roue est reliée par une courroie à l’épinglier et à la bobine. En actionnant la pédale ou la manivelle la roue se met à tourner et entraîne l’épinglier et la bobine. Les fibres sont vrillées par l’épinglier puis le fil vient s’enrouler sur la bobine.

… Le Fascinator

Le « fascinator » (ou Bibi) est un style de chapellerie porté par les femmes comme une alternative au chapeau.

On le trouve dans les occasions où les chapeaux sont coutumiers. Servant parfois d’accessoire de soirée, il est généralement porté avec une tenue assez formelle, notamment dans les cérémonies officielles, les mariages, …

Plus gros qu’une barrette, il est fait de plumes, fleurs, perles, laine, pailles … il se fixe directement à la coiffure à l’aide d’un bandeau, d’une pince ou d’une épingle à chapeau.

Il était de coutume pour les femmes en Europe de porter une sorte de couvre-chef (depuis la fin de la renaissance).  Ces décorations de tête se développe au 17ème siècle, mais reste un article de mode de l’aristocratie et des classes supérieures.  

Au 19ème siècle, le Fascinator se présente comme une capuche ou une écharpe légère portée autour de la tête et attachée sous le menton, généralement tricotée ou crochetée.

L’utilisation du terme «Fascinator» est apparue vers la fin du 20ème siècle. On le retrouve beaucoup dans les années 60, sous forme de petits chapeaux de cocktail perchés sur des coiffures sophistiquées.

… Le chapeau melon

chapeau feutre melon gris anakalaines

Chapeau de feutre à coque rigide, bombée, et comportant de petits bords relevés.

L’actuel melon en feutre renforcé aurait été conçu à l’origine en Angleterre pour les travailleurs de force, domestiques et paysans, désireux de se protéger la tête, et afin de remplacer les chapeaux mous qui ne résistaient pas à certaines activités rurales.

Originellement destiné aux manœuvres (entre 1880 et 1920), le melon est devenu le symbole absolu du dandy avec son costume 3 pièce et sa moustache (spécialement en Angleterre). Dans les années 1950 il est supplanté par le borsalino, plus confortable.

Ces différentes appellations …

  • Chapeau-boule en Belgique.
  • Cokehat, du nom du client qui l’avait commandé pour son garde forestier ; puis Bowler du nom de la firme Bowler Brother qui en fit le succès.
  • Derby aux USA, il fut porté par des hors-la-loi mythique (Butch Cassidy, Billy the Kid)
  • Bombin au Pérou et en Bolivie, où il est essentiellement porté par les femmes des peuples Quechua et Aymara.
  • En Asie (Laos, Vietnam et Cambodge) le melon est porté porté par les hommes lors d’une demande en mariage (symbole de réussite sociale et de fécondité).

… Le Fédora

chapeau feutre fedora gris anakalaines

Le fédora est un chapeau de feutre à large bord comportant un modèle particulier de calotte. C’est un célèbre modèle de chapeau classique.

Il a été porté par Humphrey Bogart dans le film Casablanca, par Alain Delon et Jean-Paul Belmondo dans le film Borsalino, par Olrik dans les Aventures de Blake et Mortimer.

chapeau feutre fedora jaune anakalaines

Le fédora est d’ailleurs souvent désigné – abusivement – par le nom borsalino, alors que Guiseppe Borsalino est simplement un fabricant de chapeaux dont les modèles fédora sont réputés.

Le nom « fédora » provient du chapeau que portait Sarah Bernhardt lorsqu’elle interprétait l’héroïne de la pièce Fédora de Victorien Sardou.

Le Pork pie et le Trilby

chapeau feutre porkpie marron anakalaines

Le Pork pie est un petit chapeau rond, avec de petits bords relevés aux extrémités, et dont le haut de calotte (basse et plate) est marquée par une incision circulaire à son pourtour. Il était fréquemment porté avec une petite plume, insérée sous son ruban, sur le côté.

Les premiers chapeaux qui ont été appelés pork pie hat étaient des chapeaux portés principalement par des femmes américaines et anglaises dans les années 1860. L’acteur américain Buster Keaton  participe à la célébrité de ce chapeau. Le Pork pie apparait en Grande-Bretagne en tant que chapeau masculin au tout début du xxe siècle. La popularité du Pork pie perdure dans les années 1950 avec la culture musicale afro-américaine (jazz, blues, ska), avec un retour en force dans les années 1980 avec le ska. Il connait un véritable succès dans les années 1990 et 2000 avec la culture hip-hop et grâce à de nombreux jazzmen.

Porté négligemment en arrière , le Pork pie a largement contribué au renouveau du port du chapeau en France qui est devenu, dès lors, un accessoire des plus branchés.

chapeau feutre trilby blanc anakalaines

Le Trilby est un petit chapeau rond, avec de petits bords relevés aux extrémités (et généralement baissées à l’avant), et dont la calotte basse est mascottée comme un chapeau classique (pincée à l’avant à l’endroit où on le saisit).

Le trilby est un chapeau  qui tient son nom du roman »Trilby » (1894) de George Maurier. Il est issu du Pork pie hat et des chapeaux classiques. Il a été popularisé notamment par les Blues Brothers.